Rencontres de Jabreilles (juillet 2004)
– Rapport d'étape (Inspection Générale)
–
A
travers la presse :
a) article pour "La Montagne", proposé par l'association des parents d'élèves de Jabreilles
b)
article pour l'Association des Maires ruraux
de France, par Marc Thillerot
· Emmanuel LAPORTE-DAUBE (Président de l'association des parents d'élèves de Jabreilles) est heureux d'accueillir les participants à ces journées, au nom de l'APE "la Marelle". Le travail en réseau est de plus en plus une nécessité. Ont des contacts avec le "réseau Nord" (réseau "officiel" du N. du département), et le réseau Vienne-Gartempe (cf. ci-dessous).
· Alain MESNAGE (parent d'élève de Jabreilles) L'école rurale est fédératrice à Jabreilles ; la Marelle est en partie un comité des fêtes-bis.
· Bertrand LÉVI, maire de Jabreilles-les-Bordes, présente très rapidement sa commune, et l'école
· Marc THILLEROT, ancien maire de Sommeval (Aube), et chargé de mission par l'AMRF (Intranet), précise qu'il est là à titre personnel.
· Jacqueline BOUCHER, parent d'élève, insiste sur le fait que les parents (ce fut son cas) peuvent choisir les petites structures par conviction pédagogique.
· Daniel LABAQUÈRE Martine DUDOGNON et Anne PASTRE (SNUipp Hte-Vienne) indiquent qu'il existe officiellement 2 réseaux dans le département ; qui posent plus de questions qu'ils n'en résolvent.
· Yves JEAN, universitaire, est depuis longtemps impliqué dans le combat en tant que parent et maire. Demeure très attaché à la promotion de l'École Rurale (la défendre n'en étant qu'une conséquence). Parlera du réseau Vienne-Gartempe.
· Patrick BEC, directeur de l'école de Thiézac (Cantal) - 2 classes -, a participé à la création d'un RRE (Réseau Rural d'Éducation) : activités communes impliquant les enseignants du primaire mais aussi ceux du secondaire.
· Pascale DRELON, formatrice et enseignante dans une école à 3 classes (près d'Aurillac), tente de mener à l'IUFM un travail de promotion.
· Anne BOUJU, géographe, a mené pendant 6 ans des recherches sur l'image de l'école chez les parents en milieu rural.
· Christian FOURNIER, maire de St Martin-Valmeroux, évoque son école à 5 classes (RPI concentré) et son collège innovant, qui, après avoir fermé, a pu rouvrir en utilisant des failles administratives.
· Etienne ANQUETIL, parent et directeur d'école (Puy-de-Dôme), met le doigt sur les problèmes liés aux augmentations parfois importantes d'effectifs.
· Michel BARON, enseignant (Loir-et-Cher), rappelle que les interventions devront tenir compte de la place de chacun dans les réseaux : les élus, les parents, les enseignants et personnels, les élèves et l'administration...
· Pierre SOUIN (Yvelines) est à la fois directeur, maire et représentant du réseau "La Campagnole", qu'il présentera.
Michel BARON
(N.B. D'autres participants se joindront à nous dimanche)
DES RÉSEAUX...
1- Réseau VIENNE-GARTEMPE : un réseau qui marche...
Présentation par Yves JEAN, maire de Queaux, complétée (le lendemain) par Patrick GALLAND, enseignant à Moussac.
- Genèse : au départ un réseau de copains et une impulsion du Conseil Général de favoriser le développement de NTIC (financement conjoint Conseil Régional et Leader+), à travers 2 plans successifs d'équipement ® développement de nombreuses activités
- soutien des collectivités locales et territoriales
- ignorance (voire hostilité) de l'I.E.N. et de l'I.A. On retrouve là le problème des politiques départementales différentes et de la reconnaissance ou non par les I.A. des réseaux existants et "informels", dont les acteurs locaux sont les chevilles ouvrières.
- Description : le réseau, qui s'étend sur 8 communes, 8 écoles, 3 intercommunalités, et 2 pays, représente bien la diversité de l’école rurale : 2 classes uniques, 2 écoles à deux/trois classes, les autres en RPI.
- Fonctionnement : pas de continuité géographique puisqu’au départ ce réseau s‘est créé sur des bases humaines, il concerne plusieurs "bassins" de collèges.
- Lorsque de nouveaux enseignants sont arrivés, ils ont été intégrés sans trop de difficultés, en partie grâce à de nombreuses discussions de fond, et à une diversité des "appartenances" pédagogiques des "anciens", même si l'on peut parler de "minimum pédagogique commun". D'ailleurs il y a assez peu de "turn-over" des enseignants sur le réseau. Le même souci d'intégration a prévalu pour les parents... L'essentiel étant de respecter au mieux le rythme de chacun, enseignant, parent, enfant.
- Un conseil des maîtres de réseau se réunit régulièrement, en plus de fréquents échanges informels.
- Les élèves : beaucoup d’actions sont menées autour de l’apprentissage de la communication et de projets d’écriture : écrits et échanges nombreux (ex : actuellement fonctionne un webzine de réseau).
- Le réseau Vienne-Gartempe dont le bureau est composé de parents, d’élus et d’enseignants, est une association légale, habilitée à recevoir des subventions départementales, régionales, européennes. C'est un module commun, permettant une certaine mutualisation des moyens (matériels, documentation pédagogique...), mais où existent des projets d'école différents (officiellement, il y a des Conseils d'école mais pas de Conseil de réseau).
- Il y a par ailleurs volonté de ne plus s'agrandir (au-delà des 8 écoles) pour demeurer gérable et à taille humaine : aux demandes extérieures d'intégration à ce réseau, il est répondu de créer d'autres réseaux.
- Environ trois fois par an,
> réunion du conseil d’administration : parents, élus, enseignants du réseau ® discussions de fond, y compris pédagogiques.
> regroupement de tous les élèves du réseau, à la fois pour se retrouver, mais aussi pour être "visibles" (ex. : carnaval tournant d’un village à l’autre).
- Coordination et formation : il n’y a pas de coordonnateur malgré une demande de maître supplémentaire qui avait été faite à l’Inspection Académique suite à la circulaire de 1998 de Ségolène Royal. De même pour un stage de réseau qui avait été demandé dans le cadre de la formation continue.
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2- Réseau "LA CAMPAGNOLE" : un réseau qui marche, mais qui ralentit !
Présentation par Pierre SOUIN (maire de Marcq, et directeur de l'école)
- Genèse : réseau informel créé au début des années 90 dans l’Ouest des Yvelines avec un projet de départ lié à l’USEP.
- Problématique : trouver une solution pour financer l’achat d’un matériel d’EPS qu’on ne trouvait que dans les gymnases en ville, mais pas en zone rurale (trampolines, matelas, poutres, plinth etc...) => Création d’une association pour l’achat de matériel tournant (aide financière de Jeunesse et Sport).
- Évolution : les échanges se sont étendus au-delà de la seule Éducation Physique :
Acquisition de matériel de musique, de « valises » de livres à thèmes, de jeux d’échecs et de jeux de stratégie, d’équipements pour faciliter la communication (minitels, fax, matériels informatique divers ...), de « valises » sciences et techno et de matériel didactique tournant.
Échanges entre enfants, sous forme notamment de DÉFIS de fin d’année où l’on montre une production finale réalisée dans chaque école ou collectivement (exemples : épouvantails réalisés par 15 écoles et exposés pendant deux mois sur un parcours découverte dans le bois de Marcq, jardins de poche réalisés par 25 classes-12 écoles concernées, exposés sur un week- end à l’école de Grosrouvre et visités par environ 2000 personnes).
Rencontres, activités sorties entre enseignants et parents d’élèves.
- La Campagnole est actuellement un peu en sommeil, même si chaque année un défi reste mis en place et si les matériels continuent à tourner. Plusieurs raisons à cela :
Changements dans les équipes éducatives, des moteurs de l’association sont partis et les nouveaux collègues nommés n’ont pas toujours l’envie de s’inscrire dans une telle démarche.
Le coût des transports devenant prohibitif en Île de France, les rencontres d’école à école sont de ce fait plus difficiles à organiser (les transports faits en voitures particulières par les parents ou les enseignants devenant difficiles à assurer).
Désaccord sur la place donnée aux parents dans l’association, qui nous a peut-être privés d’une dynamique différente de celle des enseignants.
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3-
LIMOGES : Des réseaux qui ne marchent pas
Présentation par Martine DUDOGNON, Anne
PASTRE,
Daniel LABAQUERE SNUIPP 87
- Mise en place sans concertation, par l’administration, d’un réseau, avec à sa tête un coordonnateur (en fait une sorte de "super-directeur"), afin de mieux maîtriser la répartition des élèves, de favoriser la mixité sociale : régulation des inscriptions sur les différentes écoles, pour "rééquilibrer le remplissage" des écoles (existence de petites écoles - jusqu'à 2 classes - en centre ville de Limoges). Aucun résultat probant.
- Sur un autre réseau, il est décidé de "mettre" arbitrairement les élèves de Grande section de maternelle dans certaines écoles pour éviter qu’ils n’aillent dans les écoles du centre ville. Malheureusement, le résultat a été l’inverse de celui souhaité, une des écoles a été presque vidée de ses élèves !
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Au fil de la discussion, il est ressorti certains aspects importants :
-
la formation,
- la demande d’un maître supplémentaire,
- l’accueil et l’intégration des nouveaux collègues et parents,
- l'importance que chaque école ait son propre projet,
- l'existence d’une structure de type associatif et d'un partenariat
avec les
élus et les parents, p. ex. Conseil d’administration,
- une vision à long terme (contractualisation pluriannuelle)
- l'inefficacité des "réseaux" imposés par l’Administration.
- une certaine fragilité des réseaux informels (repose en partie sur des
"piliers" qui parfois s'épuisent un peu ® nécessité d'entretenir
un groupe d'acteurs à qui pouvoir "passer la main"), fragilité
cependant moins grande que pour les écoles isolées.
En bref, et autant qu'on puisse généraliser à partir de ces exemples, pour qu’un réseau fonctionne, il faut partir du terrain et de ses acteurs (sans en oublier aucun : élus, enseignants, parents, élèves...), en privilégiant le partenariat et la mise en place de projets multiples, à la mesure de chacun.
Etienne ANQUETIL & Michel BARON
Le "rapport d'étape" (printemps 2003)
de
l'Inspection générale de l'éducation nationale sur l'évolution du réseau
des écoles primaires.
Présentation par Yves JEAN
Le cadre
> 1980, crise du "Fordisme" (la spécialisation entraînerait un gain de productivité) => redécouverte des réseaux, notamment en ville,
> influence grandissante du libéralisme : moins d'État, plus de place au(x) territoire(s) => transferts de compétences aux régions, aux communautés de communes...
> d'où réorganisation/concentration des services publics (hôpitaux, poste...),
> nouvelle donne institutionnelle (régions, pays, communautés de communes - parfois pluri-cantonales !...), qui pose le problème du rapport école/commune,
> nouvelles relations avec les habitants : anciens/nouveaux, pauvres/riches, rapport aux lieux, à la mobilité...
- Le rapport analyse de façon assez pertinente 5 exemples concrets
1/ Ardennes : sous l'impulsion de la Préfecture et du Conseil Général, développement de RPI concentrés.
2/ Calvados : pas de politique volontariste.
3/ Côte d'Or : idem.
4/ Loire-Atlantique : création de nombreux réseaux, mais indépendamment des communautés de communes, forte augmentation du nombre d'élèves donc du coût de l'école.
5/ Tarn : politique volontariste en suivie du département de réseaux d'écoles rurales. Mais l'avenir est incertain (beaucoup de bonnes volontés, y compris de certains IEN, mais pas d'"existence" pour l'IA).
- Les propositions sont décevantes : des réseaux cantonaux (pourquoi ?), rôle déterminant de l'IA, alors que les exemples montrent qu'il n'est pas - loin s'en faut - moteur en ce domaine... On en revient à un modèle d'organisation qui devrait tout résoudre, sans tenir vraiment compte des acteurs, de leurs propositions, de "l'esprit réseau"...
(plus que) résumé par Michel BARON
Jean-Claude
MURACIOLE, du SGEN-CFDT, nous a présenté rapidement les GEP (Groupements
d'écoles primaires).
La formule (où "tout reste à construire"), proposée pour "casser" la pyramide actuelle qui va de l'IA aux classes, n'a guère soulevé l'enthousiasme, car outre qu'elle envisage des structures de 15 à 30 classes, elle apparaît encore une fois comme un cadre préexistant, alors que, comme on l'a vu, les réseaux qui fonctionnent se sont "bricolés" eux-mêmes leurs structures, ou ont détourné les structures existantes.
Débats, questionnements, ... : choses entendues
Inquiétude sur l'attractivité des postes ruraux.
=> renvoie notamment au problème de la formation des enseignants à comprendre les territoires dans lesquels ils vont exercer.
À l'IUFM, il manque une formation par les "pairs", elle est faite par des "2nd degré" (vision de l'enseignement davantage cloisonné en disciplines). Il faudrait aussi travailler davantage avec les chercheurs.
Dans la plupart des départements, pas de postes proposés en milieu rural pour les maîtres formateurs.
Nécessité de chercher à améliorer l'environnement de l'accueil pour les nouveaux arrivants.
Nécessité que chaque acteur comprenne qu'on a affaire, en milieu rural, à un renouvellement grandissant de la population.
L'école rurale aussi continue d'évoluer ; n'est pas plus archaïque qu'ailleurs.
Idem pour les élus : nouveaux types d'élus ruraux (p. ex. pas issus du monde agricole).
Les réseaux sont une réponse (mais pas la seule), qui suppose une forte implication. Permettent la mutualisation.
Demande de péréquation nationale pour rétablir un équilibre entre les financements communaux.
École de Jabreilles = 42% des dépenses communales, dont plus de la moitié en personnel.
En théorie, les IA devraient prendre en compte le réel ! Les textes prévoient des structures trop lourdes.
L'information des parents est indispensable.
Des contrats pluriannuels ont été "cassés" par l'Administration : peu encourageant... !
Besoin d'une interformation élus/enseignants.
Le bilan de ces journées ?
Chacun
en aura tiré ce qu'il en a voulu ; pour notre part, il apparaît assez
mitigé
; d'un côté, ces journées ont été très conviviales, l'accueil et
l'intendance (repas, etc.) très sympathiques et réussis. Les témoignages
ont
été sincères et ont bien éclairé de l'intérieur le fonctionnement des
réseaux décrits. Les intervenants ont réellement pris en compte "la
place de chacun", ce qui pourrait bien expliquer d'ailleurs la réussite et
la durée des réseaux où cette place est reconnue.
La participation en terme numérique, légèrement inférieure à celle de
Thiézac, était satisfaisante (plus de 30 personnes). Par contre, il y
avait
vraiment trop peu de témoignages, notamment au niveau des RRE, et du coup,
on
peut regretter que certaines questions aient été éludées : différences
entre les réseaux officiels et les autres, caractère inéluctable (ou non)
du
travail en réseau, absence de nouvelle proposition de la FNER...
Alain Mesnage, Étienne Anquetil, Michel Baron
Vous trouverez ci-après un article que notre association "LA MARELLE" a fait publier dans les journaux locaux. Il résume, nous l'espérons, l'essentiel du contenu des échanges du week-end dernier.
JABREILLES LES BORDES : 3 ET 4 JUILLET 2004
COMPTE RENDU DES JOURNÉES D’ÉTÉ DE LA
FÉDÉRATION NATIONALE POUR L’ÉCOLE RURALE
Étaient présents :
Ces journées furent l’occasion de témoignages, de réflexions et de discussion denses concernant les réseaux d’écoles. Furent présentés des réseaux spontanés créés à l’initiative d’enseignants motivés et confortés par l’engagement à leur côté des parents et des élus locaux souvent sans soutien réel des Inspecteurs d’académie. Ont également été évoqués certains réseaux imposés d’en haut notamment le réseau nord pour lequel les informations restent très difficiles à obtenir.
De ces constats et de l’analyse des propositions ministérielles il est ressorti, de façon très consensuelle, que les réseaux ne doivent pas être imposés, mais rendus possibles et facilités. Ils ne doivent pas être basés sur un modèle organisationnel unique et ne pas suivre nécessairement les découpages territoriaux en pleine mutation (communautés de communes, pays…) comme l’a montré l’exposé de Yves Jean . Une diversité de formules doit pouvoir répondre à une diversité de situations qui caractérise le monde rural d’aujourd’hui.
Un des facteurs qui pourrait aider à la promotion de l’école rurale concerne la formation des jeunes enseignants au sein des I.U.F.M.. Il nous semble indispensable qu’il y soit enseigné la pédagogie spécifique aux cours à plusieurs niveaux, la réalité sociologique du monde rural par le biais d’écoles d’applications représentatives de la diversité des conditions d’enseignement, la capacité à concevoir et mettre en œuvre des projets et bien entendu l’adaptation des technologies actuelles de la communication aux nouveaux besoins générés par mise en place des réseaux. Pour les enfants des écoles dispersées sur un vaste territoire mieux vaut le modem que le bus.
Un
réseau peut en cacher un autre !
Des journées studieuses et enrichissantes pour ces 4 et 5 juillet 2004 à
l’occasion des rencontres d’été organisées par la Fédération Nationale
pour l’École Rurale à Jabreilles les Bordes (Haute-Vienne).
Les Réseaux Ruraux d’Éducation, du moins ceux qui étaient connus, ont
été
l’objet d’un éclairage tout particulier de la part de témoins et des
participants, enseignants, syndicats, élus dans un contexte où la
diversité
des structures scolaires en milieu rural ne fait aucun doute.
Cette jolie région du Limousin que l’on croyait en voie de disparition
montre
une vitalité démographique difficilement soupçonnable de l’extérieur.
Et,
comme l’a souligné Yves JEAN, universitaire géographe, elle traduit une
modification importante des types de population des zones rurales. Ainsi
à
Jabreilles ce sont des ex-citadins qui défendent l’école de proximité et
en
assurent concrètement la promotion, tant par leur engagement que par
leurs
actions soutenus en cela par un conseil municipal qui, sans refuser
l’intercommunalité, agit pour maintenir une école de qualité au village
(235 habitants).
Dans le triptyque parents, commune et Éducation Nationale, ce serait
plutôt
cette dernière qui n’assurerait pas le rôle que les deux précédentes
parties en attendent pour assurer la pérennité d’une école rurale de
qualité, à Jabreilles comme dans d’autres lieux d’ailleurs.
La FNER a toujours œuvré pour une école rurale de qualité qui
favoriserait
les petites structures et maintiendrait la proximité. Loin de refuser
les
réseaux, elle les préconise. À condition qu’ils ne soient pas prétexte à
des regroupements et qu’il reste de dimension humainement et
scolairement
gérable. Comme le rappelle un des enseignants animateur du réseau
Vienne-Gartempe :« Nous limitons volontairement à huit le nombre des
établissements scolaires inclus dans notre réseau»
D’où la crainte fortement exprimé de voir les autorités académiques
départementales transformer ces réseaux d’échanges et de réalisations
communes (où les technologies de la communication jouent un grand rôle)
en des
regroupements qui reprendraient les organisations scolaires de modèle
urbain
avec comme objectif inavoué la récupération de postes budgétaires.
«Attention ! » dit la FNER, qui reste constructive sans se départir de
sa
vigilance, «Un réseau peut en cacher un autre !»